Le cri - Nicolas Beuglet

2/19/2018

Résumé: 


Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. 
À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. 

Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre... Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ? Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. 

Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...

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"Le cri" est un thriller percutant, rythmé et tout simplement addictif! L'écriture de Nicolas Beuglet est fluide et dès le début du livre nous voilà aspiré dans l'enquête de Sarah qui va prendre des proportions monstrueuses.

Tout commence avec la mort d'un patient de l'hôpital psychiatrique de Gaustad. Sa bouche est restée comme paralysé par un cri atroce et une cicatrice sur le front avec le nombre "488" lance le début de cette enquête.
Je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire et les chapitres se sont enchaînés très vite, sans me laisser un moment de répit. C'est le genre de livre qui ne se referme pas une fois ouvert.
Tout au long de ce thriller je me demandais où cela allait bien pouvoir me mener; bien sur, j'ai eu quelques idées, mais j'étais loin de deviner la fin de cette investigation!

Les sujets abordés sont multiples : la religion, l'âme humaine, la souffrance ainsi qu'un côté historique car le projet de la CIA relaté est vrai... Le travail de recherches à du être colossal! Je ne vous donne pas le nom de ce fameux plan pour ne pas vous spoiler et vous enlever la surprise mais cela laisse grandement à réfléchir. Pendant ma lecture, j'ai aussi pensé plusieurs fois au livre "Les thanatonautes" de Bernard Werber, une histoire qui m'a marqué étant plus jeune.

Quant aux personnages, ils sont très attachants. Sarah et son caractère froid ainsi que son histoire personnelle m'a rapidement touchée. Elle est plus fragile que ce qu'elle ne veut laisser paraître mais elle a un mental d'acier, ce qui va la sauver à plusieurs reprises. Christopher est lui aussi particulier et il va se découvrir une force insoupçonnée pour son fils adoptif, qui n'est autre que son neveu, Simon. Leurs destins sont rapidement liés par un ultimatum horrible et leur future relation n'est pas une simple romance : grâce à elle nous allons pouvoir creuser leurs personnalités et comprendre leurs forces. Leurs réactions sont authentiques : je me suis facilement identifiée à leurs choix et ils sont tout simplement humains, ce qui rajoute énormément de profondeur et de réalité à ce qu'il leur arrive.

L'épilogue ne se contente pas de faire un classique focus vu et revu sur la vie des personnages principaux : il a un réel intérêt et le constat glaçant de l'homme en question est une réelle réflexion sur notre monde ainsi que nos croyances.

J'aimerai pouvoir en dire plus sur l'histoire mais je ne voudrai surtout pas gâché la découverte. C'est un nouveau coup de coeur pour cette année et si Nicolas Beuglet sort un prochain livre, je le prendrai sans hésiter! Son premier a été écrit sous le pseudonyme de Nicolas Sker et je le lirai sûrement par curiosité.

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2 commentaire(s)

  1. Un bel avis enthousiaste dont je partage la plupart des arguments ! :) Jolie chronique.

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